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end of your logo -- liens unblog.fr catégories a propos de l'histoire l'histoire les illustrations rapport de nicofski rapport de taylor recherche pour : recherchez aussi : - dessin monstre - monstre dessin - monstre dessiner - action dessin - dessiner monstre visiteurs il y a 1 visiteur en ligne archives juin 2012 novembre 2007 août 2007 juillet 2007 juillet 2019 l ma me j v s d « juin 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 méta inscription connexion flux rss des articles rss des commentaires 24 juin, 2012 rapport n°32 classé sous l'histoire , rapport de taylor — seanseamus @ 1:09 lieutenant seamus taylor au rapport encore un cadavre. mais l’état de celui-ci est bien plus alarmant. sa mort doit remonter à une ou deux semaines tout au plus. des lambeaux de chairs recouvrent encore son squelette. je pense que c’est un colon ; il ne porte pas d’uniforme. les circonstances de sa mort restent sombres. est-il tombé tout comme moi et est-il mort blessé mortellement dans sa chute ou est-il arrivé ici par un autre souterrain et s’est-il fait tué par quelqu’un … ou quelque chose? là encore le mystère reste entier. en fouillant ses poches, j’ai récupéré quelques trucs. je sais que ce n’est pas moral de fouiller les morts mais celui-ci n’a plus besoin de son attirail là où il va et j’ose espérer qu’il me pardonnera à travers l’au-delà. dans sa veste en daim, bien peu de chose en vérité. leurs plus ou moins utilités est néanmoins ça de gagner. mouchoir en tissu, portefeuille, quelques pièces que je place sur les yeux de leur propriétaire, clés et porte-clés, programme de théâtre et fameuse convocation à la demeure hertaz ……… rien de bien intéressant en perspective mais, glissé dans son futal, je trouve, chose inespérée, un revolver chargé. les poches de son jean révèlent un laser, deux tickets de cinéma et un stylo. dans sa botte, je découvre même un sélam avec une lame d’une vingtaine de centimètres. bien équipé pour un simple civil. aucune pièce d’identité dans son portefeuille. peut-être flic d’une brigade quelconque. j’empoche mes trouvailles et fais le point. je suis coincé au fond d’une crevasse qui semble avoir été habité il y a des années. impossible de remonter, du moins pas par là. j’ai récupéré un laser, un revolver, un mouchoir. j’ai un poignard dans ma botte, un autre dans la main. j’ai également embarqué le porte-clé lumineux me disant que ça pourrait toujours me servir un jour. mon sabre est cassé cependant il reste utilisable. il me reste quelques allumettes et d’autres bricoles dans mes poches. je me trouve dans une caverne emplie de cadavres plus ou moins récents, les murs suintant d’une substance peu appétissante, le sol détrempé de ce même liquide. ma seule voie de sortie est un immense portail en pierre gravé et je dois dire peu accueillant auprès duquel je viens de trouver un énième macchabée, bien plus récent que les autres. et, cerise sur le gâteau, je m’éclaire avec une torche humaine si je puis dire. os décharné où quelques lambeaux de chairs s’accrochent désespérément. sans oublier bien sûr, que je suis seul. je repense aux autres, à la surface. a sean, ellen, et sasmira. je pense à rod, ivan et sergueïï, thomass et les autres ……… les morts les vivants, tous ceux qui m’ont accompagnés jusqu’ici. je pense que la défense du camp des réfugiés est prête. je pense au signal si elle la reçu. je le lui avait dit : « le moment venu, tu le ressentiras au fond de toi. » bien sûr, si seulement ça marche. ce genre de « message », je l’envoie généralement inconsciemment quand je suis blessé où il se passe quelque chose d’important. c’est comme une sorte de réflexe quand ça va mal. je songe à sasmira, partit à la recherche du laboratoire, sur mon ordre. mais quel con ! pour être franc, ce qui me semblait vrai il y a quelques jours, l’entité grandie dans le labo se nourrissant de nos connaissances … me semble à présent aussi irréaliste que ça puisse l’être. c’est comme après un contrôle au lycée, on se dit « mais pourquoi j’ai mis ça, c’est stupide ! ». mais à présent je ne sais plus distinguer le vrai du faux. je ne sais plus mais l’ai-je seulement déjà su ? je me relève et regarde la porte d’un air grave. la seule issue ……… quelques pas seulement me séparent d’elle ……… fin du rapport pas de commentaire -- rapport n°31 classé sous l'histoire , rapport de nicofski — seanseamus @ 0:51 sean nicofski au rapport. nous marchons toujours en directions des falaises, là où a eu lieu l’éboulement. mon bras me brûle tellement, que je ne sens à peine ma main qui le serre. si seulement j’avais un calmant. si seulement il y avait une autre solution que d’amputer. je ferme la marche tandis que khers la mène. je crois que ce petit commence à comprendre bien des choses dans ce métier, et qu’il deviendra sûrement un bon commandant. grapp marche aux côtés d’un militaire faiblard, qui s’appuie sur lui de temps à autre, pour pouvoir avancer. hélène me rejoint: « _ tu crois vraiment que seamus est là-bas? me lança-t-elle. _ tu sais…. ( j’hésitais à lui parler )………. tu sais je ne peux pas savoir si il se trouve sous les débris de rochers ou à côtés, mais je suis sûr et certain qu’il est tombé de la falaise, puis baissant la voix, je l’ais vu. j’ai ressenti sa chute. je sais qu’il est là-bas. seulement, est-il encore en vie? c’est une autre question. on peut aussi penser qu’il s’est enfui pas peur de rencontrer des monstres, mais je sais que nous allons le retrouver tôt ou tard……… il est vivant hélène…. vivant. » elle regardait devant elle les yeux brillants. je l’observais, la forçant à tourner sa tête vers moi, mais elle baissa les yeux: « _ mes chaussures me font affreusement mal. elles me serrent les pieds. je ne sens plus mes chevilles. _ courage, on y est presque. quand nous arriverons, nous nous arrêterons, et tu déchausseras. je regarderais ça. » le silence était roi dans se paysage lugubre. le sable, les énormes rochers, étouffaient les moindres bruits. nos chaussures dans la poussière, nos gourdes contre nos ceintures, le rechargement de nos armes, tout cela ne faisait bruit. mes pieds me guidaient. j’avançais sans vraiment m’en rendre compte. lorsque nous fûmes arrivés à l’endroit de l’éboulement, j’ordonnais à mes hommes de réduire quelque peu le pas. puis je me faufilais à l’avant du petit commando. je stoppai la marche. je me retournai et donnai pour ordre de fouiller partout, et de retrouver coûte que coûte seamus. que s’il était là, on arriverait forcement à le tirer de ce merdier. tous s’éparpillèrent, partant à la recherche de leur confrère. je pris la main d’hélène et l’emmenai auprès d’un rocher, où elle pu s’asseoir. je pris délicatement sa botte droite entre mes mains, puis commençai à le retirer. la douleur dans mon bras me lançait. j’avais très mal, de plus en plus au fur et à mesure que j’essayais d’extraire le pied d’hélène de cette fichue chaussure. puis je réussis enfin à la délivrer. elle gémissait. je posais la botte à côté de moi, puis me retournant, mes yeux s’arrêtèrent sur le pied meurtri de la jeune femme. des larmes coulaient lentement de ses yeux puis, ouvrant à peine la bouche: « _ sean…. j’ai mal sean…. aide moi…. oh aide moi sean. _ je.. je vais t’aider. ecoute…… écoute ne regarde pas ta blessure d’accord? tu ne poses plus tes yeux sur cette blessure. ensuite…. » j’étais affolé. comment c’était-elle fait ça? je ne comprends pas. ni mes hommes ni moi avions du subir telles souffrance au point de ne plus pouvoir marcher. son pied était couvert de sang, et des blessures profondes entaillaient sa peau. je retirais alors son autre chaussure, pour que sa blessure soit à l’air. « _ as-tu idée de la façon dont c’est arrivé? lui demandais-je. _ j’en sais rien. erafa ma dit que si j’enlevais mes bas et que je mettais les bottes qu’il m’avait données, je me sentirais mieux. _ merde!! il a dû mettre un truc à l’intérieur. _ comment ça? » elle baissa son regard, et je la pris à temps dans mes bras, a